Sarah Ruhl réinvente le mythe d’Orphée et Eurydice avec poésie et fantaisie, dans une pièce marquée par une imagerie puissante et une profonde réflexion sur la mémoire, le deuil et le langage. À travers ses didascalies aussi bien que ses dialogues, le texte invite à une mise en scène inventive et onirique. Ruhl encourage les comédien.ne.s à « résister à l’envie d’être classique », et l’on pourrait dire qu’il en va de même pour la mise en scène. Eurydice est ainsi un terrain idéal pour un groupe de jeunes artistes en formation, leur permettant d’explorer le processus de création collective. Ce projet a pour but d’offrir aux étudiant.e.s une expérience artistique collective, enrichissante et exigeante. En croisant mythe, mouvement, parole et invention, nous proposerons une création à la fois fidèle au texte et profondément ancrée dans l’imaginaire du notre groupe.